We'll meet again
don't know where
Don't know when
But we will meet again

Prophétie porteuse d'espoir et de craintes, cette chanson nous l'avons une fois encore sur les lèvres.

Créée en 1939, elle trouvait avant tout écho chez les couples séparés par la guerre. Sent-il bon le sable chaud ? Quand reviendra-t-il ? Il reviendra.
L'ironie fut vite trouvée. Après un bombardement par exemple, l'ennemi donnait à entendre aux bombardés cette même chanson, promesse de nouvelles terreurs imprévisibles.

Nous y revoilà. Se revoir n'est pas forcément une toute bonne nouvelle. Elle contient sa part de doutes et de craintes.

Pour vivre heureux, ou pour moins risquer de propager le malheur autour de nous, sortons donc masqués !
L'idée c'est quoi ? Y a pas de masques. On n'a pas de masques. Personne n'a de masques. Où sont ces masques ?
Bon, laissons les masques ad hoc, fabriqués pour des professionnels de la santé, à des professionnels de la santé.
Faisons les nôtres, saperlipopette !
En effet, le masque, s'il est propre et contient un filtre "niveau Jedi pour Covid19", nous protège partiellement des heurts et malheurs du coronavirus. La protection est biologique (il freine la propagation du virus qui se perd dans le dédale du filtre) et morale (derrière un masque, nous sommes moins irresponsables ; nous sommes carrément bienveillants).
Rien qui ne soit à portée de la ménagère moyenne. Composé en général d'une couche de coton et d'un filtre de polyester, il protège surtout ceux qui nous sont (parfois un peu trop) proches. Et qui sait aujourd'hui s'il est lui-même contaminé, porteur du virus, contagieux, asymptomatique ? Eh bien pas encore grand-monde. Alors, dans le doute, un bel acte d'humilité (super-héros nonchalants s'abstenir) et de bienveillance envers ceux et celles que nous côtoyons est… de porter un masque en leur présence. Ne partageons que les bonnes choses de la vie !

Evidemment, si vous préférez nier toute l'affaire, déambuler fièrement en roulant des mécaniques immunes et voir les autres humains bondir comme des vierges surprises au bain dès que vous les approchez un peu trop au détour d'une porte ou d'un couloir, libre à vous. On ne va pas vous guérir de tout à la fois.

Parmi les modèles en pagaille, il semble y avoir deux chevaux gagnants :
- l'accordéon, proposé par la Région de Bruxelles (sur sa page https://www.masques-coronavirus.brussels )
- le Robert, proposé semble-t-il par le CHU de Grenoble. Un vent favorable - qu'il en soit remercié - a envoyé ce patron.

Pour l'extérieur : par exemple du coton
Pour l'intérieur ("le filtre" dans lequel se perdra le virus) : molleton, polaire (tous deux en polyester) ou tout autre matériel ad hoc
Pour rester efficace, l'ensemble doit être souvent lavé donc lavable.
Votre tissu extérieur est un filtre efficace ? Eh bien tant mieux, pas besoin de couche intérieure alors.
A vos machines à coudre ! Et pourquoi pas en faire quelques-uns à offrir, mh ?

Vous trouverez ici les dimensions et une notice muette, qui vous permet de fabriquer une humble réalisation en accordéon qui est ouverte en haut, permettant de changer de filtre selon convenance.

humble masque fini

Enfin, et à toutes fins utiles, voici un fort joli poster offert de bon coeur.
ne donnons que le meilleur